Au moment où on célèbre la Semaine de la francophonie, le Musée des beaux-arts du Canada braque le feu des ses projecteurs sur l’œuvre de l’artiste fransaskois Joe Fafard. L’exposition mérite un détour ou une excursion à Ottawa où elle est en montre jusqu’au 4 mai prochain. Elle sera aussi présentée à la Collection McMichael d’art canadien (Kleinburg) du 27 juin au 14 septembre.
Les oeuvres de Joe Fafard se trouvent dans plusieurs musées canadiens, dont l’Art Gallery of Nova Scotia, le Musée des beaux-arts de Montréal, le Glenbow Museum (Calgary), le MacKenzie Art Gallery (Regina) et le Musée des beaux-arts du Canada.
À Toronto, Fafard laisse brouter sept vaches grandeur nature dans le quartier des affaires depuis 1985. Ces sculptures en bronze rappellent que le clos rattaché au Toronto Dominion Centre était jadis un pâturage.
Bien que Fafard soit surtout connu pour ses vaches et chevaux en bronze ou en acier découpé au laser, son œuvre englobe aussi de magnifiques sculptures en argile, en faïence ou en plâtre. L’exposition s’ouvre d’ailleurs sur Ma mère (1972) et Mon père (1972), deux pièces en faïence, glaçure et peinture acrylique, qui traduisent avec brio l’honnête simplicité de la vie rurale.
Il en va de même pour les sculptures qui représentent Mon oncle Eli (1973) et M. le Curé (1974).