La question de la visibilité du français sur le web était au cœur des discussions d’une table de concertation sur La langue française comme résistance numérique: enjeux de découvrabilité de contenus francophones en milieu français minoritaire, tenue à l’Université de l’Ontario français (UOF) ce mercredi 19 février.
Organisée par Sarah Choukah (UOF) et Chanel Robin (Université de Montréal), cette rencontre qui a réuni une vingtaine de participants en ligne et en présentiel, visait à identifier les obstacles à la diffusion du français en ligne et à proposer des pistes d’action pour les organismes franco-ontariens.
Un projet de recherche au service de la francophonie
«Nous voulons poser la langue française comme forme de résistance numérique par rapport à l’anglais dans le milieu franco-ontarien», explique Chanel Robin.
Elle souligne l’importance d’une recherche-intervention pour mieux comprendre les réalités des organismes communautaires et encourager la publication de contenu en français, malgré une présence dominante de l’anglais sur les plateformes numériques.

Découvrabilité: un enjeu central
Les discussions ont mis en évidence la difficulté pour les contenus francophones d’être bien référencés en ligne. «Le français est une langue minoritaire sur Internet, souvent non favorisée par les algorithmes», déclare Sarah Choukah.