Le festival Deep Wireless of Radio & Transmission Art est en cours depuis vendredi passé et se poursuit jusqu’au 30 mai. Un festival singulier qui se focalise sur les différentes transmissions sonores radiophoniques autres que la musique. Pour le voir ou plutôt l’entendre, donnez-vous rendez-vous au Artscape Wychwood Barns et à l’hôtel Gladstone. Près de 25 curateurs sonores seront de la partie. Parmi eux quelques francophones largement reconnus comme Benoit Maubrey qui sera accompagné de la chorégraphe Marie-Josée Chartier.
À première vue, le mot Wireless du titre ferait presque penser qu’il s’agit d’un festival sur les sonneries de son téléphone cellulaire, ce qui s’insérerait assez bien à l’ère des technologies de l’information et de la communication qui nous entoure actuellement.
Mais le festival dont il est question aujourd’hui traite de ce que Pauline Oliveros, compositrice et pionnière de la musique électronique improvisée, nommait «l’écoute méditative» de l’environnement des transmissions sonores radiophoniques.
Le directeur artistique, Darren Copeland, qui relance pour la 8e année consécutive cet évènement, explique: «il s’agit de présenter le travail des arrangeurs du son.»
Un festival sur les sonorités qui met de côté la musique et ses règles conventionnelles sans pour autant exclure la langue qui peut être instrumentalisée par exemple.»