C’est confirmé: l’engin lancé le 4 juillet dernier par la Corée du Nord est bien un missile balistique intercontinental. Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, avait déclaré cette même journée qu’il s’agissait d’une «escalade dans la menace faite aux États-Unis, ses alliés et ses partenaires, la région et le monde».
Ce test de lancement de missile a permis à l’État totalitaire de Kim Jong-un de brandir la menace nucléaire et d’affirmer qu’il s’est taillé une place parmi les pays munis de cette arme et qu’il peut dorénavant attaquer qui il veut. Cette affirmation est cependant jugée exagérée par les experts occidentaux.
Toucher l’Alaska
Une chose est sûre: le missile est retombé dans la mer du Japon à 950 km de son point de lancement après avoir volé pendant 37 minutes. Une altitude de plus 2800 km aurait été nécessaire pour atteindre cette distance.
Cette force de frappe permettrait au missile non pas de menacer les États-Unis (à 8000 km de là), ni même Hawaï (à 7000 km), mais plutôt d’atteindre l’Alaska, nuancent les experts.
S’ils sont en mesure de voler plus que 5500 km, ces engins sont considérés comme des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM).