«Le droit doit être habilitateur des minorités et de leur place dans la vie publique. À mon avis, il est important d’être à la fine pointe des développements des concepts juridiques qui se développent au niveau mondial et des outils de gouvernance pour que la francophonie ontarienne continue de prospérer et de prendre sa place.»
C’est ce qu’a déclaré Nathalie Des Rosiers, députée provinciale d’Ottawa-Vanier, le 23 juin dernier, alors qu’elle participait au premier panel du 38e congrès de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO).
Portant sur les multiples façades de la Loi sur les services en français, le panel modéré par le professeur François Larocque (Faculté de droit, Université d’Ottawa), réunissait aussi les avocats François Baril (Gowling) et Maxine Vincelette (Juristes Power), ainsi que le juge Paul Rouleau, de la Cour d’appel de l’Ontario.
Dans un premier temps, on a abordé le projet communautaire de Loi sur la francophonie, élaborée le 18 novembre 2016 lors du Colloque #LSF30, puis les panélistes ont traité de l’approche législative proposée par le Mouvement pour une capitale du Canada officiellement bilingue ainsi que les avancées et défis du mouvement.
Mme Des Rosiers a choisi de présenter ses remarques dans une perspective large sur le rôle de la francophonie dans la société ontarienne contemporaine et la fonction des instruments juridiques dans l’épanouissement de cette francophonie.