Lorsqu’une communauté ou un individu subit une épreuve, on peut rester confortablement dans notre indifférence. On se donne alors bonne conscience. On trouve facilement toutes les excuses possibles pour ne pas passer à l’action: manque de temps, manque d’argent…
Par le passé, il est arrivé que la communauté franco-ontarienne ait eu besoin de la solidarité de tous pour passer avec succès une situation difficile.
Je ne donne que trois exemples: l’abolition du Règlement 17 en Ontario, l’obtention de l’école Le Caron à Penetanguishene et le maintien de l’Hôpital Montfort à Ottawa. Dans ces dossiers et bien d’autres, nous avons bien apprécié recevoir de l’aide.
Dernièrement, la communauté francophone de Fort McMurray, dans le Nord de l’Alberta, a littéralement subi l’épreuve du feu.
Plusieurs de ses membres ont tout perdu. L’école et la garderie de langue française ainsi que le bureau régional de l’Association canadienne-française de l’Alberta (ACFA) sont dans un des trois secteurs de la ville maintenant interdits en raison du haut taux de toxicité. Les dirigeants de l’ACFA n’ont pas été autorisés à récupérer quoi que ce soit des lieux.