Pour la fin de cette édition 2015 du festival Cinéfranco, les courts-métrages québécois ont été mis à l’honneur. Sept d’entre eux ont été diffusés samedi dernier au cinéma Hot Docs, en présence de la plupart des réalisateurs. L’occasion pour eux de revenir sur leur expérience et sur leurs choix artistiques.
À travers les thèmes de la nature, symbolisant le Canada, et de la sexualité, les courts-métrages proposés représentaient fidèlement le cinéma québécois actuel, selon François Lemieux, directeur de la tournée du cinéma québécois.
«Pour certains réalisateurs, le court-métrage est un tremplin pour accéder au long métrage. Pour d’autres c’est un choix, tout dépend de la démarche et de la sensibilité du réalisateur», explique-t-il en entrevue à L’Express.
Dans tous les cas, le court-métrage permet aux jeunes talents d’émerger sur la scène cinématographique et, grâce à son format, d’oser essayer de nouvelles choses, qu’il s’agisse de techniques ou d’approches artistiques.
«Pour moi, les courts-métrages sont des thérapies filmées. C’est une façon d’apprendre à travers le cinéma», explique Patrick Aubert, réalisateur du film Le Piment.
«Moi je voulais créer une petite bulle d’intimité et d’amour, exprimer l’idée d’un amour qui dure, à mi-chemin entre la fiction et le documentaire. Le court-métrage m’a permis de bifurquer tranquillement vers un autre genre», ajoute Patrick Bossé, réalisateur d’Anatomie.