Le gouvernement Ford a évoqué de possibles enjeux de conformité aux politiques d’approvisionnement et aux accords de commerce interprovinciaux pour justifier son opposition à une initiative libérale visant à appuyer les librairies francophones.
Contrairement au Québec, les institutions publiques de l’Ontario ne sont pas tenues d’acheter leurs livres auprès de librairies agréées.
La députée libérale Lucille Collard a déposé un projet de loi à Queen’s Park en octobre pour protéger et faire la promotion des librairies franco-ontariennes, dont l’avenir est plus précaire que jamais.
C’est le cas de le dire: l’Ontario ne compte plus que trois librairies francophones, y compris la librairie Panache, à Sudbury, qui n’a pas rouvert ses portes depuis l’été.
On en comptait pourtant une douzaine dans les années 1990.


