Les diplomates canadiens doivent cultiver leurs contacts politiques et économiques américains pour éviter d’être oubliés ou tenus pour acquis dans les négociations commerciales et stratégiques.
Même si le Canada est le plus proche allié et partenaire commercial des États-Unis, il fait rarement partie des préoccupations de nos voisins, une superpuissance qui en a déjà plein les bras avec ses propres problèmes et ceux du monde entier.
C’est ce qu’a indiqué Louise Blais, ancienne ambassadrice adjointe du Canada à l’ONU, à la tribune du Club canadien de Toronto ce mercredi 30 octobre, une semaine avant les élections américaines du mardi 5 novembre prochain.
Restons calmes
Comme pour calmer les esprits face aux les impacts sur le Canada du résultat de cette lutte épique entre les Républicains de Donald Trump et les Démocrates de Kamala Harris, Frances Donald, économiste en chef de la Banque Royale du Canada, a rappelé que les débats politiques font rage «en surface» des «fondamentaux» du système économique.
Autrement dit, la société et l’économie fonctionnent relativement indépendamment de ce qui se passe sur la scène politique et au gouvernement. Le ciel ne nous tombera pas sur la tête si Trump est élu. Ou Harris, car les Démocrates adoptent parfois eux aussi des politiques qui compliquent la vie des Canadiens.