L’imposant ADN du blé tendre, le plus cultivé sur la planète, est enfin déchiffré, plus d’une décennie après les premiers efforts de séquençage.
S’il a fallu autant de temps, c’est entre autres parce que ce blé possède 17 milliards de nucléotides, les blocs composant l’ADN, comparativement à «seulement» 3 milliards chez l’humain.
Un consortium de 1800 membres formé en 2005, ralenti par l’amplitude et la complexité du génome, a été pris de vitesse par la petite équipe de l’Américain Steven Salzberg.
Le consortium s’approchait du but, publiant en 2014, dans la revue Science, une séquence fragmentée regroupant les deux tiers du génome.