Le pain, le pays, la paix: on peut rechercher l’un ou l’autre ou les trois, que l’on habite chez nous ou dans une zone de guerre.
«Ce sont des archétypes», explique le chansonnier québécois Benoît LeBlanc, une «réflexion sur la vie» qu’il a mise en musique et qui se retrouve dans l’album de 18 chansons et 3 poèmes qu’il lance le 20 octobre à Toronto au Heliconian Hall, et deux jours plus tard à St. Catharines au FirstOntario Performing Arts Centre.
Le pain, le pays, la paix est le cinquième album de cet artiste passionné par la Louisiane, pianiste et guitariste folk-blues qui évolue sur la scène musicale québécoise depuis les années 70, mais qui reste peu connu du grand public, sous le radar des radios populaires.
Francophone d’Amérique
Il a pourtant été lui-même animateur de radio à Montréal pendant 10 ans, et ses deux premiers albums (1995 et 2002) avaient reçu un très bon accueil des critiques, celui de La Presse voyant en lui «un authentique connaisseur de la fibre francophone d’Amérique».
On a moins parlé des albums suivants (2009 et 2014), «peut-être plus poétiques», mais ils ont confirmé, pour le directeur artistique torontois Dominique Denis, que Benoît LeBlanc est «l’un des plus grands poètes de la chanson d’expression française d’aujourd’hui»: le dénominateur commun des artistes mis en valeur par sa série De bouche à oreille.