Encore diagnostiqué sur la base du modèle masculin, l’autisme chez les femmes se cache derrière des couches de préjugés, de camouflage et de troubles inhérents. Les personnes atteintes ont besoin de ressources et, encore aujourd’hui, de se sentir acceptées.
En 2018, environ 1 enfant sur 66 entre 5 et 17 ans avait reçu un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme au Canada. Ce trouble neuro-développemental affecte la communication, les interactions sociales et les comportements.
Parmi ces jeunes, il y a quatre fois plus de garçons (1/42) que de filles (1/165).
Symptômes «masculins»
Virginie Cobigo, professeure agrégée en psychologie à l’Université d’Ottawa et directrice de l’Open collaboration pour l’accessibilité cognitive, explique que, «puisqu’on a une description de symptômes qui a été développée en regardant plus de garçons que de filles, elle correspond plus au profil des garçons».
Donc, il se pourrait qu’on diagnostique moins de troubles du spectre de l’autisme chez les filles à cause de cela.