Le français relégué au second plan. Les étudiants devenus des clients et les programmes des produits. Le recrutement intensif d’étudiants internationaux francophones qui a commencé une dizaine d’années après celui des anglophones…
Pour ces raisons, et bien d’autres, les professeurs participant à la conférence Les défis de l’enseignement universitaire en français dans le nord de l’Ontario souhaitent voir les francophones s’affranchir de la structure bilingue de la Laurentienne.
Grâce aux étudiants
Le professeur agrégé d’histoire de l’Université Laurentienne, Serge Miville, a d’abord rappelé que, depuis ses débuts, la Laurentienne voit le français comme une langue dans laquelle elle doit donner des services.
Elle ne se développe pas en français. Elle rédige en anglais et traduit vers le français. Elle ne rêve pas en français.
Oui, il y a eu de grands évènements qui ont façonné la culture franco-ontarienne et qui sont nés à l’Université Laurentienne. Mais ils ont tous été initiés par des étudiants.