Ce dimanche 27 septembre, tôt dans la matinée, l’armée azerbaïdjanaise a lancé une attaque d’artillerie massive à la frontière du Nagorny Karabakh, république autoproclamée en 1991 et soutenue par l’Arménie. La capitale Stepanakert a été également bombardée par la force militaire azerbaïdjanaise.
Les deux belligérants ont fait état de plusieurs centaines de victimes militaires et civiles, ainsi que destruction d’hélicoptères, de drones et de véhicules militaires. Bakou aurait conquis une demi-douzaine de villages sous contrôle arménien lors de ces affrontements: des informations démenties par Erevan.
Mardi, l’Arménie a affirmé qu’un chasseur bombardier turc avait abattu un de ses avions militaires, ce qu’Ankara et Bakou ont nié.
Concurrence dans le Caucase
«Le régime autoritaire (de l’Azerbaïdjan) a de nouveau déclaré la guerre au peuple arménien», a dit le premier ministre arménien Nikol Pachinian dans un discours télévisé, estimant que Bakou et Erevan étaient au bord d’une «guerre d’envergure» aux «conséquences imprévisibles».