Dans son plus récent rapport, le commissaire aux langues officielles, Raymond Théberge, rappelle les manquements du gouvernement fédéral en matière de langues officielles pendant la crise de la covid.
Il souligne aussi la précarité de l’éducation postsecondaire en français au Canada, en plus d’observer une augmentation du nombre de plaintes au Commissariat au cours des dernières années. Francopresse est allé à la rencontre du commissaire Théberge.
Que révèlent les manquements sur la place des langues officielles dans le fonctionnement quotidien du gouvernement fédéral?
La pandémie a révélé jusqu’à quel point il existe des failles et des lacunes au niveau de la mise en œuvre de la Loi sur les langues officielles dans l’appareil fédéral.
Trop souvent, ce qu’on constate, c’est qu’en situation d’urgence, en situation de pandémie, les systèmes ne sont pas en place. La capacité n’est pas là pour répondre aux besoins.
Vous soulevez aussi qu’il y a un problème avec la façon dont les exigences linguistiques de certains postes sont définies?
Tout à fait! Si on veut s’assurer d’avoir une capacité bilingue au sein de l’appareil fédéral, on doit s’assurer que ceux qui occupent des postes ont les compétences linguistiques pour le faire.