D’importantes modifications pour les francophones ont été rejetées dans l’étude du projet de modernisation de la Loi sur les langues officielles.
Des représentants de tous les partis ont eu leur mot à dire depuis le début de l’étude du projet de loi C-13 au Comité permanent des langues officielles. Francopresse passe en revue des amendements rejetés par les membres du comité.
Rejet de l’obligation de comprendre le français pour les dirigeants de grandes entreprises
Le Bloc québécois a proposé un amendement qui permettait aux administrateurs ou «tout autre responsable administratif de l’institution fédérale», ainsi que les premiers dirigeants de grandes entreprises assujettis à la Loi sur les langues officielles de comprendre le français au moment de leur nomination.
«C’est pour éviter les choses que nous voyons comme le cas du CN qui n’avait aucun administrateur francophone», a expliqué Mario Beaulieu, au Comité permanent des langues officielles du 14 février.
«Cela deviendrait une obligation qui limiterait» le choix des administrateurs d’entreprises privées assujetties à la Loi, «en termes de nomination d’un candidat bilingue», a fait valoir Julie Boyer, une fonctionnaire de Patrimoine canadien interrogée par les libéraux.