Bien avant la légalisation du cannabis, les autorités étaient à la recherche d’un test fiable et rapide pour détecter si un automobiliste avait consommé du «pot». Voici où en est la technologie.
Les forces de l’ordre se fient depuis le début à des tests de salive ou de sang pour déceler la consommation de cannabis d’un conducteur. Mais des chercheurs et des compagnies s’affairent à développer des tests semblables aux alcootests, plus rapides et plus fiables.
Ces tests, similaires à la «balloune» de l’alcootest, permettraient de détecter la présence de cannabis dans l’haleine. Il subsiste toutefois quatre obstacles.
Il reste difficile de mesurer la teneur de marijuana dans l’organisme
Contrairement à l’alcool, les composés de la marijuana restent dans l’organisme d’une personne très longtemps.
Le tétrahydrocannabinol (THC), responsable de l’effet psychoactif du cannabis, peut y rester pendant près d’un mois — évidemment un très long moment après que son effet se soit estompé. C’est pourquoi les tests de sang ou d’urine sont peu utiles, du moins lorsque l’intention est de mesurer si les facultés sont affaiblies.