«Le droit de déposer des documents en français, peu importe la nature du dossier, devant tous les tribunaux de la province, représente un important pas vers un accès équitable à la justice dans les deux langues officielles.»
C’est ce qu’a déclaré, le 11 mars dernier, Carol Jolin, président de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), alors qu’il comparaissait, en compagnie du directeur général Peter Hominuk et de l’analyste politique Bryan Michaud, devant le Comité permanent de l’Assemblée législative de l’Ontario chargé d’étudier le projet de loi 245, Loi de 2021 visant à accélérer l’accès à la justice.
Absence coûteuse
L’AFO a rappelé qu’en décembre dernier, un procès pour agression sexuelle à Sault-Sainte-Marie s’est terminé par un abandon de la cause en raison de l’absence d’un interprète judiciaire pour le témoignage de la présumée victime.
Ce triste exemple illustre l’importance de la profession d’interprète judiciaire pour le respect des droits linguistiques des justiciables.
Cela démontre également un manque de ressources nécessaires à l’administration de la justice ou une erreur dans la gestion de l’appareil judiciaire. L’AFO se réjouit de la volonté du gouvernement d’éliminer les obstacles à l’accès à la justice en français.