Qu’ont en commun la Société de biologie de Montréal, l’Acfas et la Faculté des sciences de l’Université de Montréal? Une convergence des efforts qui, il y a 100 ans, ont changé durablement le visage de la science qui se faisait jusqu’alors, au Québec, essentiellement en anglais.
Avec son 89e congrès, qui a débuté ce 9 mai à l’Université Laval, à Québec, l’Acfas lance les festivités de son 100e anniversaire.
Nommée à ses débuts, en 1923, Association canadienne-française pour l’avancement des sciences, devenue l’Association francophone pour le savoir de 2001 à 2019, et appelée simplement, depuis, «Acfas», l’association fait partie prenante du paysage de la recherche au Québec.
Elle a maintenant dépassé les frontières du Québec avec des chapitres ailleurs au Canada, par exemple à Toronto, en partenariat avec l’Université de l’Ontario français. Des professeurs de l’UOF, ainsi que le recteur Pierre Ouellette, participent d’ailleurs au congrès de l’Acfas.
De canadiens-français à francophones
Son congrès, qui réunit chaque année des milliers de chercheurs des sciences et des sciences sociales, rappelle l’énorme expansion, en 100 ans, de ces scientifiques que l’on appelait alors «canadiens-français».