À titre de présidents et présidentes de l’Acfas centrale et des Acfas régionales, nous nous inquiétons de la tendance des programmes et des cours universitaires en français à être la cible de coupes dans plusieurs provinces canadiennes lors de périodes économiques difficiles.
Nous souhaitons rappeler que cette formation en français est un élément capital de notre prospérité politique, économique, diplomatique, sociale et culturelle.
Dans les derniers mois, encore une fois, une diminution de l’offre de cours en français a été annoncée dans plusieurs universités bilingues et de langue anglaise à l’extérieur du Québec. Nous savons que les exercices de rationalisation des programmes universitaires sont nécessaires et que des cours en anglais ont aussi été abolis.
Des cours en français ont déjà été éliminés dans les dernières années, et nous craignons que ce mouvement s’amplifie. Il est essentiel d’offrir une variété de cours universitaires en français dans toutes les provinces canadiennes pour y assurer la vitalité de la langue française, de la recherche en français ainsi que pour respecter le droit fondamental des étudiant-e-s de se former en français dans le domaine de leur choix.
Nous souhaitons aussi rappeler la nécessité pour les gouvernements de mieux soutenir les universités et les campus francophones situés en contexte minoritaire au Canada, car ils contribuent à la richesse et à l’épanouissement de leur communauté. Les programmes universitaires en français sont en outre cruciaux pour assurer le maintien et le développement du bilinguisme des citoyens et citoyennes.