Le 22 mars se tenait la Journée mondiale de l’eau, alors même que cette ressource vitale est souvent rare pour un quart de la population mondiale, et que certains pays s’en servent même comme arme de guerre ou de répression.
C’est ce que révèle le rapport du mois de mars du «Groupe 50» franco-torontois d’Amnistie internationale. Des militants risquent leur liberté et parfois leur vie pour favoriser l’accès à l’eau, indique la présidente Meryll David-Ismayil.
Des organisations militantes
Celle-ci met en lumière le cas du Chili, où des membres de la MODATIMA (Mouvement pour la défense de l’accès à l’eau, à la Terre et la protection de l’environnement) font «l’objet de menaces, voire de lourdes représailles».
Dans des provinces comme Petorca, ce groupe cherche à assurer aux habitants un accès à l’eau alors qu’une sécheresse frappe présentement la province. Pourtant, les autorités qui devraient assurer leurs protections les jettent derrière les barreaux.
Rodrigo Mundaca
C’est notamment le cas du porte-parole de la MODATIMA, Rodrigo Mundaca, qui risque chaque jour la prison et «fait l’objet de menaces de mort et d’agressions physiques».