La vie en décaféiné

Paul Lamoureux sort un quatrième album

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Publié 20/04/2010 par Charlotte Vincent

Avec ce dernier album intitulé Decaf life, Paul Lamoureux rêve d’une vie sans caféine, sans stress. Pour la sortie de ce nouvel opus, l’artiste torontois revient sur sa carrière de musicien, de compositeur, d’interprète, de producteur… Bref, de touche à tout.

Paul Lamoureux a commencé sa carrière avec un saxophone et une clarinette en Alberta. Il a perfectionné son art aux Caraïbes, à Nashville et avec quelques tournées en Europe.

Puis il a établi sa résidence à Toronto, «la plus grande ville musicale du Canada», selon lui. «Je voulais apprendre, observer et bien m’entourer. Et c’est ici qu’il y a le plus de musiciens», continue-t-il.

Sa notoriété, il la doit principalement à son talent pour manier les instruments. «On me connaît surtout comme chef d’orchestre et moins comme chanteur», explique l’artiste. Il a notamment était directeur musical de la comédie musicale Et si on chantait à Toronto. Et il revient tout juste de Las Vegas où il était en spectacle avec le Cirque du Soleil pendant un an.

«J’étais assistant chef d’orchestre. Je jouais du saxophone et du clavier électrique deux fois par soir, cinq jours par semaine. J’ai beaucoup appris de leur sens de la perfection. C’était très exigeant», raconte Paul Lamoureux.

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Fier

Quand il raconte son parcours, ce n’est pas sans une pointe de fierté. «J’ai pu faire toute ma carrière en restant dans le monde de la musique, et ça, c’est déjà un grand succès», souligne l’artiste.

Pour s’assurer des revenus fixes, il diversifie ses activités entre la chanson, son agence de production, Lam-Chops Music Group, qui propose des orchestres pour les événements et l’enseignement.

Ce n’est pas évident de faire de la musique son gagne pain quand on est un artiste totalement indépendant comme Paul Lamoureux, loin des grandes majors.

Il produit ses disques chez lui, dans son studio avec l’aide de ses amis des quatre coins du Canada.

«J’ai un trompettiste à Vancouver, un batteur en Alberta… Je prends beaucoup de temps pour faire un CD, entre un et trois ans. Je perfectionne mes textes et mes musiques. C’est indispensable dans le smooth jazz».

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Des sons et paroles jazzys

Le smooth jazz? C’est son style. Il est aussi appelé jazz pop. Ses inspirations sont Warren Hill ou le saxophoniste David Sanborn.

Pour ce nouvel album, Paul Lamoureux se met à la chanson. «C’est la première fois que je chante autant», s’étonne l’artiste. Six des quatorze titres sont chantés.

«Le public accroche davantage quand il y a des paroles alors qu’il relâche son attention sur les morceaux instrumentaux. C’est un disque plus commercial», avoue Paul Lamoureux. Avec Decaf Life, l’artiste veut toucher un public plus large et pourquoi pas les Américains très amateurs de smooth jazz.

«J’aimerais aussi percer aux Caraïbes. J’y ai travaillé un an et demi dans ma jeunesse, cela me tient à cœur».

Il vient de faire sa première vente à travers le site internet CDbaby. «Une personne qui habite au Japon a acheté mon CD. Cela me donne beaucoup d’espoirs!»

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Mais Paul Lamoureux n’oublie pas son public francophone. Il songe à traduire quelques-unes des chansons de son dernier album en français pour pouvoir les interpréter sur scène, prochainement à Toronto.

Paul Lamoureux avait déjà réalisé un CD en français, intitulé Zing-zing-a-Zing, pour «rappeler le bruit que fait un violon».

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