Commencée en juillet, l’opération Nanook, servant à affirmer la présence fédérale dans le Grand Nord canadien, s’est poursuivie jusqu’au 7 septembre, et s’est manifestée cette année par une présence militaire canadienne à différents emplacements le long du passage du Nord-Ouest.
«Le but est de créer une présence maritime militaire dans le Nord, de surveiller les mouvements de vaisseaux dans le passage du Nord-Ouest durant son ouverture», détaille le lieutenant de vaisseau Alex Fast, membre de l’équipe de planification de la Force opérationnelle interarmées Nord (FOIN).
C’est lui qui a planifié la présence militaire successive dans huit sites du passage du Nord-Ouest, dont Kugluktuk.
Les membres du 1er Groupe de patrouilles des Rangers canadien y sont appuyés par la Gendarmerie royale du Canada, Environnement Canada, la Garde côtière canadienne et le ministère des Pêches et des Océans.
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Portrait de la situation
Les militaires sur place ne font aucune intervention. Au besoin, ils transmettent l’information au Centre conjoint de coordination des opérations de sauvetage. Leur tâche consiste davantage à dresser un portrait global de la situation qu’on désigne par l’acronyme anglais RMP pour Recognized Maritime Picture.