Bon, d’accord. Je suis peut-être un peu en retard. Mais pas tant que ça. L’hiver ayant laissé traîner ses dernières lamentations jusqu’en avril, cela a évidemment eu des conséquences sur le printemps. Et même si l’été est à nos portes, on dirait qu’on est encore en pleine saison printanière.
Le printemps, c’est connu, c’est la saison des grands ménages. Et l’occasion devient souvent idéale pour se débarrasser de ce qu’on a de trop dans la maison, dans le sous-sol, dans le grenier ou dans le garage.
Depuis quelques années, la popularité des ventes de garage est en forte croissance et l’utilisation de cette expression l’est tout autant.
Mais elle est tout de même fautive. L’expression «vente de garage» est un calque de l’anglais «garage sale».
L’Office québécois de la langue française, dans son Grand dictionnaire terminologique, définit la «vente de garage» comme étant la «mise en vente, par un particulier, sur son terrain, d’objets dont il veut se défaire».