La ringuette, discipline typiquement canadienne, est en plein essor. Ce sport sur glace, présentant plusieurs similitudes avec le hockey, attire des filles qui veulent se réapproprier leur corps et s’affirmer physiquement.
Des passionnées partagent leur vision d’un jeu d’équipe féminin et féministe qui fête ses 60 ans.
L’odeur «réconfortante» de l’aréna, le crissement des patins, le maniement du bâton, le glissement de l’anneau à toute allure. Lorsque Mariève Vandervoort parle de ringuette, elle est intarissable.
La Franco-Ontarienne de 25 ans a tant à dire qu’elle ne sait pas par où commencer. Celle qui joue à la ringuette depuis l’âge de 7 ans évoque, la voix empreinte d’émotions, la sensation de vitesse enivrante quand elle file sur la glace.
«C’est une parenthèse unique de liberté, je rentre dans un autre monde, je suis complètement déconnectée des préoccupations de la vie quotidienne, j’oublie tout, je suis juste dans le moment présent», confie sans reprendre son souffle la capitaine de l’équipe de ringuette de l’Université d’Ottawa, également doctorante en psychologie clinique.