Plusieurs associations étudiantes de collèges et universités du pays ont remarqué une baisse de la participation étudiante à leurs activités au cours des dernières années.
Bien que personne ne sache en identifier la cause exacte, le coût de la vie et la hausse des droits de scolarité sont montrés du doigt.
Des élus étudiants qui travaillent
«Maintenant, avoir tous les élus à une table, c’est compliqué», soupire le directeur de la Fédération des étudiantes et étudiants de l’Université de Moncton (FÉÉCUM), Pierre Losier.
Selon lui, l’engagement au sein de la fédération étudiante n’est pas forcément moindre, mais différent. «Quand je suis arrivé [à la FÉÉCUM] il y a 12 ans, c’était très rare un élu qui avait un emploi. Tandis qu’à c’t’heure, c’est rare un élu qui ne travaille pas. Donc, c’est certain que ça change la dynamique. Le travail se fait, mais pas nécessairement de la même façon.»
«Avec le taux d’endettement qui augmente, c’est de plus en plus difficile de convaincre les gens de prendre une journée pour manifester. Avec un endettement élevé et des études chères, des fois, on se questionne: est-ce que c’est la bonne voie de dire aux étudiants de manquer leurs cours après qu’ils aient investi 8 000 $ dans leur année?», explique-t-il.