La nageuse qui a traversé le lac Ontario voit grand

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Publié 26/12/2012 par Diana Mehta (La Presse Canadienne)

à 12h40 HNE, le 26 décembre 2012.

TORONTO – Elle est la plus jeune de l’histoire à avoir réussi la traversée du lac Ontario à la nage, elle a amassé près de 250 000 $ pour venir en aide aux enfants atteints de cancer, et elle arrive malgré tout à remettre ses devoirs à temps.

La détermination affichée par Annaleise Carr lors de cette traversée d’une durée de 27 heures entre Niagara on the Lake et Toronto a captivé les Canadiens cet été.

Mais le fait que l’adolescente de 14 ans parvienne à gérer avec succès un horaire incluant les entraînements, les conférences et les obligations scolaires est tout aussi impressionnant.

Et même si sa vie est devenue un véritable tourbillon depuis qu’elle a accompli son exploit, Annaleise Carr affirme qu’elle n’a aucune intention de ralentir.

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«J’ai toujours aimé la nage de longue distance et nager dans le lac, alors c’est clair que je veux continuer», a-t-elle exposé à La Presse Canadienne.

«Je suis vraiment plus occupée maintenant — vraiment, vraiment plus occupée… Mais c’est agréable!»

L’étudiante reconnaît qu’elle doit parfois s’absenter de l’école en raison de son horaire chargé, mais elle soutient qu’elle traîne toujours son matériel scolaire lorsqu’elle est sur la route. Elle n’a pas l’impression d’être en retard sur les programmes scolaires.

«Je nage depuis que je suis toute petite, alors j’ai toujours eu à gérer tout cela», explique-t-elle.

L’idée de réaliser la traversée du lac Ontario lui est venue à la suite d’une visite au camp Trillium, qui soutient les enfants atteints de cancer. Lorsqu’on lui a dit qu’elle ne pouvait devenir bénévole avant d’avoir atteint l’âge de 18 ans, elle a songé à toutes sortes de façons de contribuer autrement.

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L’idée de mettre à profit son talent de nageuse lui a semblé la meilleure. Au départ, son objectif était d’amasser 30 000 $. À ce jour, elle en a amassé 240 000 $. Mais cela n’a pas été facile.

«Il y a deux portions particulièrement difficiles», dit-elle en se remémorant sa traversée du lac Ontario.

«La première, c’est que l’on peut voir Toronto à partir de Niagara on the Lake, alors on n’a jamais l’impression de s’approcher.»

«Le deuxième moment difficile est survenu pendant la nuit, alors que des vagues de cinq à six pieds me repoussaient sans arrêt», relate-t-elle.

Pour 2013, Annaleise Carr songe à une traversée du lac Érié avec des collègues. «Ce sera juste pour le plaisir, précise-t-elle. Cela prendrait moins de temps que ma traversée précédente.»

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