«Depuis 20 ans, la mise en oeuvre de nos politiques publiques en matière d’offre culturelle a permis tant aux artistes qu’aux entreprises de production artistique d’occuper le territoire culturel», déclarait Solange Drouin, vice-présidente aux affaires publiques et directrice générale de l’Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ), à la tribune du Club canadien de Toronto, mardi 13 décembre.
Représentant les producteurs québécois de vidéos et disques depuis deux décennies, la conférencière a souligné que ceux-ci sont actuellement responsables de la production du marché culturel jusqu’à 50%: «Les artistes locaux sont très populaires au Québec.» Signalons que le Canada figure au 6e rang du marché culturel mondial.
Malgré les efforts d’investissements des entrepreneurs québécois, Mme Drouin soutient que l’offre culturelle, particulièrement dans le domaine de la chanson, s’était beaucoup appauvrie au cours des années 1970, notamment en raison du retrait des quatre «majors» des marchés locaux.
«C’est grâce à l’application des politiques publiques adoptées au cours des années 80 que nos artistes et entreprises ont accédé à l’offre culturelle tant nationale qu’internationale, et ce, en passant par la technologie contemporaine», de réitérer Solange Drouin.
Technologie vs authenticité
La numérisation et la convergence de la radiodiffusion, de la câblodistribution et de la communication par satellite et des télécommunications ayant donné naissance à de nouvelles technologies, la possibilité de diffuser les produits culturels canadiens s’est accrue à l’intérieur du pays comme à l’étranger.