À l’heure qu’il est, à travers l’Amérique du Nord et l’Europe, une nouvelle génération de ces tiques noires dont les humains craignent qu’elles ne leur transmettent la maladie de Lyme, est en train d’éclore.
Mais contrairement à ce que l’attention des humains pourrait suggérer, nous ne sommes pas les premières cibles. La tique nouvellement née s’intéresse d’abord et avant tout aux petits mammifères, en particulier les souris.
Et c’est après avoir ramassé dans le sang des souris la bactérie responsable de la maladie de Lyme — entre autres — que les tiques nous la transmettront peut-être l’année suivante.
Des prédateurs pour les souris
Si le cycle est bien connu des biologistes, ils sont à présent quelques-uns à affirmer que la maladie de Lyme ferait moins peur… si les souris avaient plus de prédateurs.
C’est le cas du moins aux Pays-Bas, où une équipe de chercheurs associe la disparition des renards dans certaines régions avec la prolifération de souris infectées dans ces mêmes régions. Autrement dit, là où il y a davantage de renards, les souris infectées sont moins nombreuses, et les tiques se tournent vers d’autres hôtes.