«Les femmes représentent un groupe avec des besoins spécifiques en santé mentale», déclare Wilhelmine Babua, directrice générale de La Maison d’hébergement des femmes francophones de Toronto.
C’est ce qui a motivé l’organisme à organiser sa première Foire de la santé au féminin, le vendredi 22 novembre au Centre civique de North York: un événement surtout dédié à la santé mentale. La Maison s’était assurée de la collaboration de partenaires comme les Entités de planification 3 et 4, le Collège Boréal et Oasis Centre des Femmes.
Échanger et informer
On y fournissait des ressources en matière de santé mentale pour les femmes francophones en Ontario, avec un accent particulier pour les femmes issues de l’immigration.
L’évènement s’est dessiné autour de groupes de discussion et de panels animés par des experts et professionnels de la santé mentale. Des stands ont également permis de présenter diverses ressources francophones en santé mentale disponibles dans la région.
«La Maison a imaginé cet événement suite aux objectifs qui ont été identifiés dans l’accompagnement de notre clientèle», explique Prescilla Magne, coordinatrice du programme De l’immigration vers l’intégration (DIVI). La stigmatisation, le manque d’information et les tabous culturels sont les principaux obstacles auxquels les femmes font aujourd’hui face en terme de santé mentale.