Les écrivains franco-ontariens se sont réunis, samedi soir, autour d’une table au Salon du livre de Toronto pour discuter de l’histoire de la «Franco-Ontarie» qui vit dans la littérature d’ici.
Malgré l’assistance clairsemée, les écrivains Hédi Bouraoui, Paul-François Sylvestre et François-Xavier Simard, sous l’animation de Yves Breton, ont abordé avec entrain le développement de la littérature, la francophonie plurielle et la question identitaire des auteurs en Ontario français.
M. Sylvestre, à la fois écrivain prolifique et avide de lecture, se souvient de son étonnement lorsqu’il a relevé qu’on traitait de l’Ontario français et non de la réalité d’une francophonie d’ailleurs dans La Quête d’Alexandre d’Hélène Brodeur. C’était pour lui un moment révélateur.
«Je me suis dit que si on peut écrire une histoire qui se passe dans le Nord de l’Ontario en français, alors on pourrait en faire autant dans le Sud de la province. C’est alors que, petit à petit, je me suis mis à écrire des romans qui avaient des pages d’histoire de l’Ontario», souligne-t-il.