Les implications d’une vie publique multiculturelle, et par conséquent multiconfessionnelle, sans balises sont énormes sur notre droit à la participation citoyenne et notre évolution socio-économique.
Ne serait-ce que l’impact du port du niqab et de la burqa sur notre marché du travail, nos systèmes de santé, de l’éducation, et notre sécurité publique. Sans parler du port du kirpan dans nos avions, un autre sujet actuel de controverse tout aussi épineux.
À la lumière de notre sempiternelle mosaïque canadienne, aujourd’hui dépassée par notre nouvelle démographie, ne devrait-on pas ajuster notre conduite sociale en conséquence? Un défi gigantesque de société qui consiste à assurer l’inclusion citoyenne équitable de tout un chacun au sein d’un contexte culturellement diversifié sans précédent.
Mais aussi l’opportunité de vivre une démocratie d’avant-garde en priorisant la justice sociale au sein d’une vie publique équitable, sans connotations religieuses ni autres.
Neutralité = équité
On peut déceler une certaine corrélation entre une loi sur la neutralité religieuse de l’État et le code de conduite (ou d’éthique) d’une entreprise ou d’une organisation non-gouvernementale (ONG) dans notre secteur privé.