Les habitants de la Floride vivant à proximité de la côte respirent mieux, dans tous les sens du terme, Le gigantesque banc d’algues potentiellement nauséabondes – les sargasses – qui s’était formé dans l’Atlantique plus tôt cette année, va s’échouer sur les côtes du continent en nombre beaucoup moins élevé que ce qu’on craignait.
Il s’agit du banc d’algues qui croît et décroît chaque année au rythme des saisons, et qui a donné son nom, il y a quelques siècles, à la une région de l’Atlantique située à l’Est des États-Unis.
Sauf que ce «banc» croît tant et si bien depuis une décennie qu’on en est venu à parler d’une «ceinture» des sargasses, qui s’étend pratiquement du Golfe du Mexique jusqu’aux côtes africaines.
Décomposition
La quantité record qui était observée en février et mars dernier laissait présager des échouages en masse sur les plages des îles des Antilles et de la Floride, autant du côté de l’Atlantique que du Golfe du Mexique.
C’est leur décomposition en aussi grand nombre qui inquiétait. Comme tout organisme mort qui se décompose, ça vient avec une odeur nauséabonde, ainsi que, dans ce cas-ci, quelques gaz nocifs (sulfure d’hydrogène, ammoniac).