Voilà un sujet qui, depuis des mois, suscite débats et controverses dans certains milieux, férus d’ésotérisme ou prêts à «avaler toutes les couleuvres» qui se présentent, c’est-à-dire à accepter comme des vérités n’importe quelles déclarations.
En voici un exemple donné par le site Web «Fin du monde».
«2012, Selon les dires de plusieurs Oracles comme Nostradamus ou encore la Sybille, la fin du monde ou l’apocalypse serait prévue pour le 21 décembre 2012 ! L’un des plus anciens calendriers de l’histoire tire à sa fin. Le 21 décembre de l’an 2012, selon leurs traditions, les Mayas indiquent un changement radical et global à l’échelle mondiale. Au solstice de l’hiver 2012, ils confirment sans équivoque la FIN DU MONDE tel que nous le connaissons aujourd’hui.»
Des prédictions innombrables
Il faut tout d’abord préciser que l’on a prévu la fin du monde un grand nombre de fois depuis des siècles, et qu’il n’y a donc rien de nouveau à en entendre une de plus par les temps qui courent, celle du calendrier maya. Elle ne fera que s’ajouter à la liste déjà longue de toutes celles qui n’ont pas abouti.
L’historien français Luc Mary, spécialiste de l’antiquité gréco-romaine, a répertorié 183 fins du monde depuis la chute de l’Empire romain. On trouve de tels prophètes de malheur en France, en Corée, en Ukraine, au Japon, en Inde, en Allemagne aux États-Unis et au Canada. On l’a échappé belle, jusqu’à présent.