Qu’arrive-t-il quand le testament d’un grand chef cuisinier stipule que ses trois épouses doivent souligner sa mort en répandant ses cendres ensemble et qu’elles sont des rivales guidées par la jalousie? C’est ce que nous dévoile Elin Hilderbrand dans le roman À nous. David Swinson, pour sa part, met en scène un ex-policier accro à la cocaïne dans La fille de Kenyon Street.
À nous
L’action de À nous se déroule principalement à Nantucket, une île à quarante kilomètres au sud de Cape Cod, au Massachusetts. C’est là que Laurel Thorpe, Belinda Rowe et Scarlett Oliver vont croiser le fer avant de pouvoir disperser les cendres de leur cher Deacon.
Les trois prénoms – Laurel, Belinda et Scarlett – pourraient aussi bien être Colère, Haine et Rancune. Ces trois femmes peuvent difficilement passer une heure sous le même toit, mais il leur faut surmonter toute une fin de semaine.
À travers le dédale d’une série de sous-intrigues assez mineures – j’en aurais coupé la moitié –, l’auteure nous apprend que l’institution du mariage semble avoir été inventée pour mettre des bâtons dans les roues du mari, et que «tous les hommes trompent leur femme. C’est comme ça.»
Elin Hilderbrand décrit Deacon comme un homme intelligent et sophistiqué, mais il demeure, au fond, «un être humain horrible, méchant, tordu, qui ment à son épouse parfaite». Il prend de la coke pour rester éveillé et se saoule au whisky pour dormir.