En pleine pénurie d’enseignants francophones, la perte du programme d’éducation intermédiaire/supérieur à l’Université Laurentienne, de Sudbury, inquiète les associations des enseignants et des conseils scolaires.
L’Association franco-ontarienne des conseils scolaires catholiques (AFOCSC), l’Association des conseils scolaires et des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO) et l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) s’inquiètent des effets des coupes effectuées à la Laurentienne sur la francophonie et l’enseignement en Ontario.
L’Université Laurentienne a congédié une centaine de profs
«Je trouve ça ridicule qu’à ce moment-ci, lorsqu’on essaie de survivre en tant que francophonie, on coupe 57% des programmes en français. Ça fait aucun bon sens», dit le président de l’ACÉPO, Denis Chartrand.
Ces coupures de la Laurentienne comprennent le congédiement d’une centaine d’enseignants et l’abandon de plusieurs programmes, dont études françaises, mathématiques, théâtre, génie minier, géographie et éducation au niveau intermédiaire/supérieur.
l’Université Laurentienne sape le système éducatif
Selon les associations, la réduction sévère de l’offre de programmes en français signale un mouvement très dangereux pour le système scolaire franco-ontarien et sa communauté.