Les Zinspirés, une production originale du Théâtre français de Toronto qui, chaque année depuis six ans, met en scène des textes de jeunes auteurs adolescents ontariens, revient du 1er au 9 décembre au théâtre de la rue Berkeley, avec pour titre Six degrés de séparation.
Chanda Gibson a mis en scène cinq textes choisis parmi près de 100 participations. Les thèmes explorés cette année sont ceux de l’émancipation et de la survie dans un environnement parfois hostile pour les jeunes.
«Parmi les cinq textes mis en scène cette année, on compte trois comédies (Monet Monet, de Catalina Lu, Une soirée avec Jésus, d’Anca Maglaviceanu, et Trouvons l’amour, d’Adèle Lukusa), dont une absurde, et deux drames (Ma maison, de Maxime Cardinal, et Hugues à la recherche de la liberté, de Armando Muheto), dont un très poétique», indique à L’Express Chanda Gibson.
De la comédie au drame
Pour passer de la comédie au drame, Chanda a composé avec des liens, des maillons, qui selon elle évoquent la théorie des six degrés de séparation.
«On a mis en place deux niveaux de jeu: le comédien en tant qu’acteur qui joue un personnage dans chaque scène, et le comédien en tant qu’individu qui développe une réflexion dans les transitions entre chaque scène, pour plus de fluidité.»