Les francophones de Waterloo-Wellington-Guelph s’organisent

Une Table de concertation et une Communauté accueillante

Communautés accueillante
Lucie Allard (de dos, le doigt en l'air), vers sa gauche: Nicole Nolette (de dos), Nabila Sissaoui, Yorlenis Proenza, Suzette Hafner, Judi Winkup, Julie Léger, Linda Drouin, Isabelle Rostagni, Gisèle Hauser, Marie-Pierre Daoust, Bianca Gagnon.
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Publié 26/03/2019 par Alicia Blancher

En préparation depuis deux ans, la Table de concertation francophone de Waterloo-Wellington-Guelph sera créée officiellement ce jeudi 28 mars à l’Hôtel de Ville de Kitchener.

La Table a pour but de faire collaborer différents organismes francophones souvent isolés les uns des autres.

Selon les statistiques, il y aurait dans cette région de WWG entre 8 000 et 10 000 francophones, c’est-à-dire des individus dont la langue maternelle est le français.

Mais lorsque l’on élargit les critères, et que l’on prend en compte toutes les personnes maîtrisant les deux langues officielles, il y en aurait entre 20 000 et 30 000.

Communautés accueillante
Marie-Pierre Daoust, Nabila Sissaoui, une stagiaire ACFO, Julie Léger, Suzette Hafner, Mireille Coulombe-Anifowose, Gabrielle Laurin.

Mécanisme d’échanges

Parmi les organisations impliquées, on retrouve l’Association francophone Kitchener-Waterloo (AFKW), l’ACFO régionale de Hamilton, le Réseau de l’immigration francophone Centre-Sud-Ouest, les conseils scolaires Viamonde et MonAvenir.

«Nous voulions créer un mécanisme d’échanges entre les organismes afin de travailler à l’épanouissement de la communauté francophone», explique à L’Express Julie Léger, co-présidente de la Table WWG.

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Cette collaboration permet de s’appuyer sur différentes expertises et de mettre en lumières les problèmes auxquels sont confrontés les francophones.

Moins de professionnels de la santé

Parmi les enjeux, la santé a été l’un des points de discussion les plus importants. Afin de répondre à la diminution des professionnels de santé francophones dans la région, le Réseau franco-santé du Sud de l’Ontario a lancé le projet «Communauté accueillante».

Le but: encourager l’intégration des étudiants et futurs professionnels de la santé, en diffusant davantage d’informations au sein des universités et en leur présentant des opportunités d’engagement (stages, bénévolat, etc.).

Mais il est aussi important de les intégrer pleinement dans la communauté francophone, afin qu’ils désirent rester travailler dans la région par la suite. C’est pourquoi «Communauté accueillante» vise également à proposer des activités pour inclure davantage ces jeunes lorsqu’ils s’installent.

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