La commissaire aux services en français de l’Ontario, Kelly Burke, ouvre une enquête sur les coupes dans la programmation en français de l’Université Laurentienne.
Le 12 avril, l’institution bilingue de Sudbury, aux prises avec des difficultés financières, avait annoncé son intention d’éliminer 69 de ses programmes, dont 28 programmes en français.
Transparence et équité
Une soixantaine de plaintes ont été adressées au Commissariat, qui relève de l’Ombudsman (le protecteur du citoyen contre les manquements de l’administration publique ontarienne), au sujet de la suppression de ces programmes à la Laurentienne.
Les plaintes soulèvent des questions «quant à l’équité et la transparence des processus ayant mené aux coupes», a dit Kelly Burke.
«De nombreux étudiants et gens de la communauté nous ont dit que cette situation affecte profondément leur capacité d’être éduqué(e)s et de travailler en français.»