Au lendemain du débat sur l’Université de l’Ontario français à Radio-Canada, le 6 mars, on peut se questionner sur la solidarité des divers intervenants, communautaires et/ou académiques. Il est clair, par exemple, que le concept de coexistence n’est pas compris de la même façon par tous les acteurs.
Le nom que devrait porter la nouvelle université a aussi été brièvement et légèrement soulevé.
La Fédération de la jeunesse franco-ontarienne a noté que le Collège Algonquin avait cessé d’être bilingue lorsque La Cité a ouvert ses portes, et que la même règle devrait s’appliquer peu après la création de la nouvelle université de langue française en 2020.
Or, l’Université d’Ottawa, l’Université Laurentienne et le Collège Glendon n’adopteront pas cette position; on va se marcher allègrement sur les pieds.
On a souligné que, pour atteindre une masse critique, la nouvelle université va devoir compter sur la venue d’étudiants étrangers et d’étudiants diplômés des écoles d’immersion. Cette clientèle est déjà courtisée par les institutions en place.