Une pétition qui circule en ce moment prétend que la Chine sacrifie des milliers d’ours pour leur bile afin de combattre la CoViD-19. En réalité, la bile d’ours est un marché lucratif depuis longtemps. Elle faisait l’objet d’un commerce mondial bien avant cette pandémie.
Le Tan Re Qing est une préparation de la médecine chinoise traditionnelle censée soulager des maux comme la bronchite et les affections respiratoires — en plus d’être autorisée par la Commission nationale de la santé chinoise, depuis le 4 mars, pour traiter les cas sévères ou critiques de la CoViD-19.
Son principal élément actif (elle en compte près d’une centaine) est l’acide ursodéoxycholique, issu de la bile d’ours noir.
À l’heure actuelle, il n’existe aucun traitement avéré contre la CoViD-19.
Médecine moderne
En médecine moderne, l’acide ursodéoxycholique est surtout utilisé pour traiter différents types de cholestase chronique, un trouble du foie, des canaux biliaires ou du pancréas, qui entraîne une diminution de la sécrétion biliaire provoquant notamment la jaunisse ou des démangeaisons (prurit).