Le courant vient de la prise, alimente tous nos appareils ménagers et électroniques, nous permet de travailler et de voyager. C’est normal, n’est-ce pas? Pas nécessairement, puisqu’il y a des pannes, puisqu’il y a eu Fukushima et Stuxnet. Dans Black-out – Demain il sera trop tard, paru en 2012 en allemand, Marc Elsberg imagine un scénario apocalyptique qui a déjà commencé à se réaliser par bribes.
L’histoire se déroule sur une période de 24 jours – l’année n’est jamais mentionnée – et l’action rebondit d’une ville à l’autre, depuis Milan jusqu’à Berlin en passant, entre autres, par Paris, Rome, Amsterdam, Turin, La Haye et Bruxelles.
Les personnages sont aussi variés qu’un policier français d’Europol, un ex-pirate informatique italien, une journaliste américaine à Paris et un policier allemand de la criminelle.
Par une froide soirée d’hiver, les lumières de Milan s’éteignent. Puis c’est au tour de la Suède, de l’Allemagne, de la France… Partout en Europe, le réseau électrique est en train de lâcher. Plus de courant, plus de téléphone, plus d’essence, plus de trains et d’avions. Impossible de traire les vaches, de réfrigérer les aliments, de faire fonctionner le système d’hygiène et de santé, depuis la toilette jusqu’à la salle d’opération.
Une panne d’un jour s’endure, même si cela cause des embouteillages et des accidents. Mais lorsque le courant manque pendant deux jours, trois jours, la panique s’installe tout de go. Imaginez si la situation dure une semaine, deux semaines, trois semaines…