Claude Forand a d’abord mis en scène le sergent Roméo Dubuc dans Le cri du chat (Triptyque 1999), puis dans Ainsi parle le Saigneur (David, 2006). Ce détective revient maintenant dans Un moine trop bavard (David, 2011), toujours avec son comparse Lucien Langlois.
Cette fois, ils enquêtent sur le sordide meurtre d’un moine, survenu dans la petite communauté du monastère du Précieux-Sang, à Chesterville, P.Q. Cette nouvelle aventure policière saura plaire aux jeunes et moins jeunes amateurs d’intrigues complexes.
Le Frère Adrien meurt dès le premier chapitre, mais ne disparaît pas de la circulation. On apprend plein de choses à son sujet au fil des autres chapitres.
«Il ne souffrait pas seulement d’une obésité morbide, mais il éprouvait des problèmes cardiaques sérieux, souffrait d’hypertension artérielle grave et son taux de mauvais cholestérol LDL défonçait le plafond. […] Le Frère Adrien était une bombe à retardement.»
Il y a aussi une intrigue à retardement qui éclate en pleine face de l’Abbé Bernard: de la cocaïne dissimulée à l’intérieur des crucifix que le monastère produit et distribue aux États-Unis.