Si nous entendons son nom pour la première fois, c’est parce qu’elle a décidé de nouer des liens avec la communauté francophone. «J’ai évolué surtout avec des anglophones mais j’ai décidé de faire des choses un peu plus avec des francophones maintenant» nous confie Jo Proulx.
Pourtant Jo est loin d’être une nouvelle arrivante sur la scène artistique torontoise. Productrice puis réalisatrice de court-métrages, L’Express la rencontre enfin alors qu’elle s’essaye à un nouveau genre : le clip. Dernière réalisation en date : Sacrifice, le nouveau morceau du groupe Kayt and the Hard Folks.
Anglophone et francophone, Jo n’oublie pas non plus d’où elle vient. Le sang des Abénaquis, des Écossais et des Français coule dans ses veines et pour elle, cela est indissociable de son travail.
De l’Europe au Canada ou du journalisme au cinéma, l’artiste derrière la caméra a plus d’une corde à son arc. Un parcours et des origines métissés qui font de Jo Proulx un pur produit canadien.
D’ici et d’ailleurs
La québécoise aux racines autochtones a posé ses valises à Toronto en 2012. Mais son parcours – aussi bien professionnel que personnel – est sous le signe du nomadisme.