Arrêter de manger nous permettrait d’être plus en forme. C’est l’hypothèse que soutiennent quelques scientifiques. Des illuminés? Pas forcément… Depuis plus d’un siècle, des études menées aux quatre coins de la planète semblent leur donner raison.
Ce sont des médecins russes qui, les premiers, ont étudié pendant plus de 40 ans les mécanismes du jeûne sur des humains. Leurs travaux n’ont jamais été traduits et c’est Otto Buchinger, médecin allemand, qui a popularisé la notion de jeûne thérapeutique au début du 20e siècle.
Plus récemment, Valter Longo, un biologiste américain, a publié de nombreuses études faites sur le rat. Il démontre notamment qu’un jeûne court, de 24h ou 48h, a un effet significatif sur le traitement du cancer.
Bien entendu, il ne s’agit pas de se contenter de limiter sa nourriture pour guérir, mais il a remarqué qu’au cours d’un jeûne, les cellules saines se protègent, c’est-à-dire qu’elles diminuent leur besoin en énergie.
Au contraire, les cellules cancéreuses n’ont pas ce réflexe et continuent de dépenser autant d’énergie qu’en temps normal, tout en cherchant un apport énergétique.