Auteur américain qui vit en Floride, James Patterson a publié 34 romans, dont 18 ont paru en traduction française aux Éditions JC Lattès. Son plus récent suspense s’intitule Des nouvelles de Mary et nous plonge dans le milieu hollywoodien où une affaire de meurtres prend des proportions dignes d’un véritable blockbuster.
Au milieu de ses vacances en famille à Disneyland, en Californie, l’agent du FBI Alex Cross reçoit un coup de fil de son supérieur. Une célèbre actrice a été retrouvée morte devant son domicile de Beverly Hills. Peu de temps après, un chroniqueur du Los Angeles Times reçoit un courriel décrivant le meurtre dans ses moindres détails. Cross se rend compte qu’il ne s’agit pas d’un incident isolé. L’assassin, qui se fait appeler Mary Smith, n’en est pas à son premier forfait et projette de tuer à nouveau.
En théorie, il faut quatre meurtres avant de considérer une personne comme tueur en série. Et selon les statistiques, 89 % des femmes tueuses en série tuent par empoisonnement, étouffement ou injection létale, moins de 10 % par arme à feu. Or, Mary Smith utilise un pistolet Walther PPK et lacère horriblement le visage de ses victimes. La mise en scène de ses deux premiers crimes la fait entrer tout de go dans la catégorie de tueuses en série.
L’agent Cross ne tarde pas à remarquer le «mode opératoire à la fois précis et confus» de Mary Smith, «un mélange de contrôle et de frénésie». Il est naturellement intrigué par les trois autocollants marqués de deux A et d’un B, qui signent chaque crime. À sa manière, Mary Smith semble dire: «J’étais là. C’était moi. Venez m’arrêter.»
Dans les courriels que Mary Smith envoie au Los Angeles Times, elle fait souvent allusion à «Être quelqu’un. N’être personne.» Elle se montre obsédée par des personnalités, par des femmes très en vue, par des mères de famille idéales qui se distinguent si nettement de sa propre condition de «femme anonyme». Référence au passé de Mary Smith, que l’auteur ne dévoilera, évidemment, qu’à la fin de son passionnant roman.