Le bédéiste Jacques Goldstyn, déjà bien connu au Québec, était de passage à Toronto les 19 et 20 novembre pour présenter son travail à des enfants souvent captivés par les personnes exerçant un tel métier. L’auteur a fait une mini-tournée dans quatre bibliothèques de la ville où il a rencontré des élèves de 4e, 5e et 6e année provenant de quatre écoles.
Les bibliothèques publiques de Toronto viennent récemment de recevoir une nouvelle collection de romans graphiques et de bandes dessinées en français. Céline Hamade-Marcoux, spécialiste des services en français pour les bibliothèques publiques de la ville, a donc invité Jacques Goldstyn pour marquer l’arrivée de cette nouvelle collection.
Le bédéiste a rencontré des élèves de trois écoles d’immersion ainsi que les élèves d’une école francophone à Etobicoke. À la fin de cette présentation, il a été littéralement pris d’assaut par une foule d’enfants demandant dessins et autographes.
Jacques Goldstyn est assez habitué à des présentations de ce genre auprès des enfants au Québec. Il s’agissait par contre de sa première présentation en Ontario où il faut prendre en considération le fait que les enfants ont une moins bonne connaissance de la bande dessinée francophone.
Il explique qu’il a été plus facile pour lui de donner des explications et des exemples aux enfants de l’école francophone, car ils connaissaient déjà les classiques de la bande dessinée française ou belge comme Astérix, Tintin ou Gaston Lagaffe alors que les élèves d’école d’immersion n’en ont, pour la plupart, jamais entendu parler.
Pour lui qui n’avait jamais fait de présentation en Ontario, son travail n’étant pas publié en anglais, cette initiative prise par les bibliothèques publiques de Toronto a été une agréable surprise tout comme le fait de rencontrer autant d’enfants d’écoles d’immersion francophones. Il trouve d’ailleurs dommage qu’au Québec, peu de gens réalisent la présence de francophones dans les autres provinces ni le nombre croissant d’anglophones qui scolarisent leurs enfants dans des écoles d’immersion.