La communauté littéraire de l’Ontario français et de l’Outaouais québécois vient de perdre un de ses plus grands bâtisseurs et poètes. Jacques Flamand s’est éteint le 18 octobre à l’Hôpital Saint-Vincent d’Ottawa, après une longue maladie et un coma d’environ un an.
Son épouse Monique Bertoli, directrice générale des Éditions du Vermillon, que Jacques Flamand avait fondées en 1982, venait le voir tous les jours à l’hôpital. «Homme de conviction», a-t-elle déclaré ce vendredi, «il a toujours défendu les causes de la francophonie».
Yves Turbide, directeur général de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français, que Jacques Flamand a cofondée en 1988, exprime son «immense tristesse» suite au décès de cet «auteur prolifique et infatigable travailleur en faveur de la littérature de langue française».
«Humaniste, connaisseur, profond, méticuleux et styliste, il cisèle ses textes avec art, puissance et conviction», poursuit M. Turbide. «Tout lecteur ne peut qu’admirer son écriture si marquée de cet élan qui distingue tant sa belle plume énergique.»
Né le 12 juillet 1935 à Le Puy-en-Velay (France), Jacques Flamand arrive au Canada en 1966. Professeur à l’Université d’Ottawa, puis chef traducteur au Conseil des Arts du Canada (1975-1987), il a consacré tout son temps et toutes ses énergies à la vie littéraire, tant en Ontario qu’en Outaouais.