Jacques Bertin est «sans doute le plus important chanteur français depuis Brel et Ferré», a dit le journal Le Monde. «Un des grands poètes de la chanson (…) Une voix riche, chaude, nuancée qui n’a pas d’égal dans le monde de la chanson aujourd’hui», confirme Dominique Denis.
Le chroniqueur musical torontois et créateur du cours de français langue seconde Parlons chanson fait venir ce géant discret le jeudi 20 octobre à 20h dans le cadre intimiste du Heliconian Hall, une ancienne église en bois, à l’acoustique parfaite, dans le quartier Yorkville.
Auteur-compositeur, poète et musicien (à Toronto il sera seul sur scène avec sa guitare), Bertin a été journaliste culturel, biographe de Félix Leclerc et, visiteur fréquent du Québec, il est l’auteur du guide Le dépanneur: le Québec de A à Z vu par un Français. Il est aussi romancier: dans Du vent, Gatine! (Un rêve américain), ses protagonistes sont des Français issus de la haute société, qui suivent leur rêve d’émigrer dans l’Ouest canadien au 19e siècle.
À 69 ans, il n’est connu en France que des experts, et dans le monde que des passionnés de la chanson française. Il évolue depuis un demi-siècle «dans le ventre de la chanson», un art qu’il sert avec intelligence, passion et intégrité, assure Dominique Denis.
Ce mélomane et amoureux de la chanson à texte suit Bertin depuis longtemps, sans comprendre pourquoi il restait largement inconnu du grand public, en France comme chez nous, malgré 26 albums (le dernier, Seul, dans le paysage, est sorti cet été).