Et si une intelligence artificielle découvrait de nouvelles lois de la nature qui nous sont encore inconnues? Pas parce que cette machine serait plus intelligente que nous. Mais parce qu’elle pourrait fouiller dans les données beaucoup plus vite que nous.
On a en effet des algorithmes qui peuvent plonger dans des montagnes de données personnelles de manière à associer des personnalités avec des publicités extrêmement bien ciblées.
Tendances cachées dans le cosmos
Pourquoi pas des algorithmes qui plongeraient dans des montagnes de données sur le cosmos pour en tirer des tendances cachées?
La grosse difficulté, résume le New Scientist, est qu’en physique théorique, une «tendance cachée» s’appelle une équation, et que ce n’est pas facile d’enseigner ce «langage» à une intelligence artificielle.
Certes, au 16e siècle, Johannes Kepler a pu écrire ses propres équations mathématiques sur les mouvements des planètes, parce qu’il s’était plongé dans les nombreuses données d’observations astronomiques de son époque.